Auteure | Conférencière | Coach

Chronique de l’Ailleurs n°26 – EN FACE DE GANESH

Devant la statue, quelle que soit sa taille, on trouve une lampe à huile, une bougie, une guirlande qui clignote. Parfois, un bâton d’encens qui fume, des fruits, des fleurs. Rendre hommage à la déité.

Pour de nombreux occidentaux, c’est la superstition qui poussent les indiens à prêter tant d’attention aux représentations de Ganesh, Shiva, Lakshmi, et les autres. Peut-être. Ou peut-être qu’il y a une autre vision du monde derrière ces gestes que nous ne comprenons pas.

Dans la philosophie indienne, celle qui prend ses racines dans les textes sacrés nommés Védas, les humains naissent et meurent et renaissent et meurent et renaissent encore. Des centaines, des milliers de vies : voilà le sort de chaque âme.

Chaque incarnation terrestre est l’occasion de faire des expériences, de grandir en sagesse, de trouver en soi cette part de sérénité et d’immensité. Cette partie qui est amour, compassion, communion avec l’humanité, la faune, la flore, la mer, la montagne, le ciel étoilé.

Pour atteindre ce but élevé, vertigineux, il faut traverser les douleurs liées à la matérialité. Et trouver comment réagir à chaque douleur / épreuve. Ce chemin est long, chaotique… Les sages indiens enseignent certaines pratiques, comme la méditation, pour y faire face, pour avancer pas à pas vers cette promesse de paix et de joie.

Les divinités du panthéon indien sont vus comme des alliés. Puisque le chemin est tumultueux, que souvent les choses nous échappent, il faut demander un coup de main à l’invisible. La puissance suprême, la source de toute vie, a ainsi plusieurs visages, qu’on peut solliciter selon les besoins. Ganesh, avec sa tête d’éléphant si reconnaissable, est particulièrement populaire car il a le pouvoir de faire disparaître les obstacles. Il agit en soutien pour déblayer le terrain.

Aujourd’hui, de nombreux psychologues, des scientifiques qui travaillent en physique quantique ou qui étudie le fonctionnement du cerveau, démontrent le pouvoir des pensées. Ainsi, si on admet qu’un rituel ou une prière est une forme de pensée orientée vers un but, alors on peut admettre que placer une lumière, ou quelques fleurs, devant une statue, apporte une contribution, subtile, au projet qu’on poursuit.

Pourquoi je vous raconte tout cela, au fond ? Parce que, moi, cet aspect-là de l’Inde, cette spiritualité qui est présente à chaque coin de rue, me fait du bien. J’aime que la vie prenne cette dimension sacrée. J’aime voir la vie comme un chemin. Par ailleurs, pratiquer la méditation est une grande aide dans mon quotidien… Je vous en reparlerai en août car je vais profiter de mon séjour pour suivre un stage, une semaine en silence, avec plusieurs sessions de yoga et de méditation par jour… A suivre donc !

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Et vous, comment ça va en cette fin juillet ? Avez-vous réussi à ralentir ? Quels effets en découlent ? Racontez-moi en commentaire !

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