Puisque l’époque heurte nos corps, nos cœurs et nos consciences, impossible de prétendre que l’état de la planète ne nous concerne pas. L’agitation actuelle oblige à se positionner : qui suis-je dans ce monde complexe ? Quelles sont mes valeurs, mes choix, mes aspirations ? Quelle contribution, à mon échelle, je souhaite apporter ?

J’ai envie de croire, à l’aube de l’année 2024, en notre capacité à nous ouvrir, tisser d’autres liens, tenter des transformations, pour construire une société plus souriante, plus harmonieuse, plus confiante.

Nous ouvrir à la terre. Trouver comment être davantage en contact avec le vivant. Peut-être en s’inspirant des peuples premiers, en osant des paroles et des gestes poétiques qui honorent cette abondance végétale que nous côtoyons en forêt. Peut-être en laissant de la place dans nos imaginaires aux mammifères, aux oiseaux, aux poissons qui nous enseignent la liberté, l’interdépendance et l’équilibre.

Nous ouvrir à l’altérité. Dialoguer avec des personnes qui ne nous ressemblent pas. S’écouter. Chercher des terrains d’entente. Apprendre les uns des autres. Créer des espaces où l’on invente de nouvelles manières de communiquer et coopérer. Repousser la propension à la critique, la division, les préjugés, pour agir ensemble, avec l’élan du collectif.

Nous ouvrir aux étoiles, à leurs mystères, à ce plus vaste qui fascine notre monde intérieur. Nous sommes tellement plus que nos habitudes rouillées, nos réflexes mécaniques, nos certitudes archaïques. Plus que tous les rôles dans lesquels nous nous enfermons. Notre âme a soif de lumière et de vérité, d’amour et de sens, car elle sait qu’une vie s’évapore en un clin d’œil. Notre âme veut connaître d’autres chemins, pour respirer, pour viser l’expansion.

En ces jours de janvier, je nous souhaite des transformations audacieuses, salutaires, joyeuses, pour que cette année 2024 rayonne de beauté, de contentement et de paix.