Auteure | Conférencière | Coach

M’Chroniques n°2 – MARSEILLE MERVEILLES

C’est l’appel de la mer.
C’est l’appel de la lumière.
C’est l’appel du Sud.
Urgent, impérieux, irrésistible.

Pauline, la première, a répondu à l’appel.
Pauline, c’est mon amie chérie, ma confidente, ma sœur, et cela depuis nos années lycée. C’est elle d’abord qui a eu envie d’un autre décor, un autre ciel, un autre rythme, pour elle et sa famille. C’est elle la pionnière qui a emballé ses cartons et qui a pris la route vers le pays de Pagnol. En novembre, quand je lui ai rendu visite, j’ai saisi ce bonheur intense de partir à l’aventure, loin de ses racines, dans une région inondée de soleil.

Car déménager dans une autre ville, c’est l’occasion de se réinventer, de couper avec ce qui encombre, ce qui pèse, ce qui enferme, pour dessiner des choix plus audacieux, plus cohérents, plus proches de ses désirs profonds.

J’ai toujours ressenti une immense joie à découvrir des lieux, à les apprivoiser, à me les approprier. Ces jours-ci, alors que je fais des allers-retours pour préparer ma transition, j’observe, curieuse, les rues, les gens, les mouvements qui emplissent ce port de la Méditerranée. Un lieu qui a toujours été synonyme de mélanges, d’accueil, de métissages : ça me plait. J’ai hâte de me fondre dans la culture de cette ville, m’autoriser enfin à ralentir, me donner la permission de savourer davantage les petites choses de la vie, comme un café en terrasse dans lequel on trempe une navette à la fleur d’oranger…

Évidemment, tout n’est pas si simple – et tout ne se fera pas d’un claquement de doigts. Dégoter un nouveau nid, retrouver du boulot, nouer des nouveaux liens. Il n’y a plus de repères, plus d’habitudes, plus de refuge… Je sais qu’il y aura parfois du vide, du vertige, du vacillement. Évidemment.

Je sais aussi que je pourrai compter sur les artistes d’hier et d’aujourd’hui pour me reconstruire un quotidien. Ainsi, quand je me balade dans Marseille, les yeux grands ouverts, j’ai en tête les films de Robert Guédiguian, je songe au Comte de Monte-Cristo, je pense aux toiles colorées de Cézanne, de Braque, de Derain… Tant de beauté dans et autour de la cité. Parfois j’ai envie de me pincer pour vérifier que je suis éveillée… ô Marseille, ô ville de merveilles, je le sens, toi et moi, c’est le début d’une longue et belle histoire !

Et vous, en ce début d’année, dans quelle direction se situe l’aventure ?

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Pour changer le monde : changeons les récits qui circulent. J'ai à coeur de remettre joie, beauté et optimisme dans les imaginaires collectifs.

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